De l’antisémitisme comme de l’épouillage

Nous avons entamé notre action par le problème de sang, mais par « problème du sang », nous n’entendons évidement pas « antisémitisme ». Il en va de l’antisémitisme comme de l’épouillage. Détruire les poux ne relève pas d’une question de conception du monde.… Lire la suite.....

Le prochain génocide sera social, démocratique et convivial

Le prochain génocide sera social,  démocratique et convivial

Une vraie connaissance de la Shoah ne conduit jamais à une concurrence mémorielle parce que les structures du génocide juif relèvent du paradigme planétaire de la modernité dans son rapport à l’essence de la technique, ce que Philosophie de la Shoah nomme renversement de la raison, moyen au service d’une fin.… Lire la suite.....

Le monstre ou le bon père de famille? Dématérialisation de la responsabilité et possibilité du pire

« Aucun homme normal n’irait jamais à la chasse aux lapins pour son plaisir, s’il devait tuer le gibier avec ses dents et ses ongles et atteignait ainsi à la réalisation complète de ce qu’il fait en réalité.

Le même principe s’applique, dans une mesure encore plus grande, à l’usage des armes modernes commandées à distance.… Lire la suite.....

La plus belle forfaiture de Dieu

La Miséricorde ou la Grâce

 

Mais, combien en veux-tu? Mais combien t’en faut-il

Avant que d’épargner, de nous, ce qui te reste?

Es-tu seulement grâce à nos sacrifices?

Mais petit pour la grâce ou la miséricorde?

 

Les idoles en or que nous avons construites

Dans le désert aux bons vieux temps du paganisme

N’avaient pas cette soif de notre sang versé

Ni ce triste appétit pour nos maux et nos plaies.… Lire la suite.....

L’expérience de Milgram: le monde moderne et la possibilité matérielle de la Shoah

Dans la relation d’obéissance, les individualités singulières qui acceptent les « règles du jeu », c’est-à-dire celles qui se placent dans ce que Milgram appelle « l’état agentique », sont comme dissoutes au profit de l’exigence abstraite que formule une instance plus haute, qui transcende les sujets eux-mêmes, qu’il s’agisse du bon déroulement d’une expérience scientifique, du bien de l’Etat, ou encore, dans le monde économique, de la productivité d’une entreprise en situation de concurrence mondialisée.… Lire la suite.....

Pourquoi la Shoah est philosophique?

« S’il y a un scandale dans la « culture de la Shoah », celui-ci tient, non pas au, tant dénoncé, Shoah-business, ni au tourisme d’Auschwitz, ni même aux petites arrangements narcissiques d’universitaires en quête d’apocalyptisme, mais au fonctionnement de l’illusion autoréférentielle de la conscience contemporaine du génocide des Juifs.… Lire la suite.....

Shoah est modernité

La déresponsabilisation rendue possible par la bureaucratie, plus précisément la dématérialisation de la responsabilité, au sens où ce n’est pas moi qui réponds de mes actes, mais mon supérieur, voire le système tout entier, est également précurseur de notre société moderne, où tout se passe comme si nous avions un système sans homme qui décide de ce qui est et de ce qui doit être, du rationnel et du raisonnable.… Lire la suite.....

Au miroir de la Shoah

Les différents facteurs qui ont produit la Shoah sont ceux qui produisent et qui caractérisent le monde moderne dans sa quête d’uniformité et son oubli de l’individu. Ne sommes-nous pas, quelque part dans nos vies, devenus des cadavres obéissants, expression employée par Adolf Eichmann?… Lire la suite.....