Spéciale dédicace à l’Europe technocratique

« L’idéal n’est plus le meilleur Etat mais la meilleure machine. La meilleure machine, ce sera celle qui rendrait superflues non seulement la participation de l’homme (du moins la participation de l’homme en tant qu’homme) mais aussi l’existence d’autres machines, de toutes les autres machines : une machine réunissant en elle et exécutant en tant que Behemoth absolu et seul régnant toutes les opérations pensables (…) Ne nous faisons pas d’illusions : la « technique » n’est pas neutre vis-à-vis des formes de domination politiques.Lire la suite.....

Roman: « La Liseuse » sélectionnée par l’académie de Rouen pour les lycées

Ateliers d’écriture -Ecole, collège, lycée – organisés par le rectorat de Rouen avec la librairie Quai des Mômes de Louviers et la maison d’édition Le Rire du SerpentLa Liseuse
Inscription avant le 30 septembre 2015

http://www.ac-rouen.fr/espaces-pedagogiques/action-culturelle/ecrivains-pour-apprendre–91549.kjsp… Lire la suite.....

l’impératif technique ou l’obsolescence de la morale chez Anders

 

 

 

« Agis de telle façon que la maxime de ton action puisse être celle de l’appareil dont tu es ou vas être une pièce. »

Günther Anders, L’Obsolescence de l’homme, Vol II, p. 287.
andersLire la suite.....

Petite annonce de notre génocide: deviens une chose ou crève!

« Il ne sera plus possible de retarder le jour où doit s’accomplir le royaume millénariste du totalitarisme technique. A partir de ce jour-là, nous n’aurons plus d’autre existence que celle de pièces mécaniques ou de matériaux nécessaires à la machine: en tant qu‘êtres humains, nous serons alors liquidés.… Lire la suite.....

Nous, fils d’Eichmann!

Adolf-Eichmann-1961.04.15

« Que des millions d’entre nous sont employés, comme la chose la plus naturelle, à co-préparer la possible liquidation de populations, peut-être même de toute l’humanité, et aussi à la co-réaliser « en cas de conflit »; et que ces millions de gens acceptent et remplissent ces « jobs » avec autant de naturel qu’ils leur ont été proposés ou distribués.Lire la suite.....

Le vomissement sans fin de l’incurable

220px-BENJAMIN_FUNDOIANU_FONDANE BENJAMIN FONDANE

LE POETE ET SON OMBRE

VIII.

 

 

« Dans les ténèbres de moi sans lampe je rouvre la marche

Il est un temps de marcher jusqu’à l’épuisement,

Il est un temps de prier, mais un temps de crier,

un temps de rage et de folie,

un temps pour haïr l’homme,

un temps pour se haïr,

Un temps pour demander quel est le sens de l’homme,

que cherche-t-il donc sur cette terre branlante

pourquoi le fait-on descendre dans les égouts dans les mines,

le visage couvert d’urines et de boue,

pourquoi l’exploite-t-on, le frappe-t-on,

pourquoi lui crache-t-on au visage,

et lui arrache-t-on sa chanson?… Lire la suite.....

Le lien entre la Shoah, la mort de l’homme et la société du spectacle chez Günther Anders

La révolution ontologique du vingtième siècle, qui rend l’objet plus important parce que plus fini, plus parfait que l’homme, est à la fois un mouvement irréversible et axiologique, au sens elle déplace la question de l’Etre dans l’objet lui-même, tout en faisant de la question du bien et du mal une question en rapport avec la production d’objets : « Les machines, une fois pour toutes, ont ontologiquement plus de valeur que lui, l’homme engendré.Lire la suite.....