Le vomissement sans fin de l’incurable

220px-BENJAMIN_FUNDOIANU_FONDANE BENJAMIN FONDANE

LE POETE ET SON OMBRE

VIII.

 

 

« Dans les ténèbres de moi sans lampe je rouvre la marche

Il est un temps de marcher jusqu’à l’épuisement,

Il est un temps de prier, mais un temps de crier,

un temps de rage et de folie,

un temps pour haïr l’homme,

un temps pour se haïr,

Un temps pour demander quel est le sens de l’homme,

que cherche-t-il donc sur cette terre branlante

pourquoi le fait-on descendre dans les égouts dans les mines,

le visage couvert d’urines et de boue,

pourquoi l’exploite-t-on, le frappe-t-on,

pourquoi lui crache-t-on au visage,

et lui arrache-t-on sa chanson?… Lire la suite.....