La salle des fêtes et la chambre à gaz

Sur la chambre à gaz du Struthof et les 86 Juifs gazés en août 43.
 
Cette phrase terrible, tirée du film « Le nom des 86 » d’Emmanuel Heyd et Raphael Toledano
 
« Avant la guerre, c’était la salle des fêtes du restaurant. Et quand ils ont installé le camp ici, ils ont transformé cette salle des fêtes en chambre à gaz. »
IMG_20151003_173922

Publié par

Didier Durmarque

Didier Durmarque est professeur de philosophie en Normandie. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont la plupart sont des approches de la question de la Shoah. Moins que rien (2006), La Liseuse (2012) étaient des approches littéraires et romanesques de la question du néant, de l’identité et de la culture à partir de la Shoah. Philosophie de la Shoah (2014) Enseigner la Shoah: ce que la Shoah enseigne (2016) et Phénoménologie de la chambre à gaz (2018) constituent une tentative de faire de la Shoah un principe de la philosophie.

Une réflexion sur « La salle des fêtes et la chambre à gaz »

  1. Celui pour qui le soleil ne brille plus

    Il n’a plus besoin d’amour.

    Combien de chagrins pleurent pour lui,

    Il n’a pas besoin de le savoir.

    Hommes, laissez les morts tranquilles

    A vous appartient la vie

    Chacun a bien assez à faire

    A lever le bras et le regard.

    Laissez les morts ils sont libres

    Dans le sable humide.

    Vous, sortez de l’esclavage,

    De la misère et de la honte.

    Un combat vaudrait-il des lauriers,

    Epargnez à la mort ces cadeaux !

    Mais reprenez l’épée du mort

    Et menez son combat jusqu’à la fin.

    Voulez-vous faire quelque chose de bien

    Pour ceux que la mort a rencontrés.

    Hommes, laissez les morts tranquilles

    Et accomplissez leur espoir.

    Erich MUHSAM.

    Notre Mer

    Notre Mer qui es si bleue

    Que ton Nom soit partagé

    Que ton horizon nous fasse renaitre

    Que ta volonté et ta miséricorde nous acceptent

    Offre-nous aujourd’hui notre Triton de ce jour

    Comme une trompette de la renommée

    Et non plus comme un cercueil

    Pardonne-nous nos défaites et nos deuils

    Comme nous pardonnerons à nos bourreaux

    Et ne nous soumets pas aux quotas

    Mais délivre l’ Europe de ses peurs et de ses carcans

    Georges Yoram Federmann
    Strasbourg
    20 mai 2015

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.