Extrait du discours d’inauguration du colloque sur le camp de Vittel (1941-1944) et sa relation à Auschwitz, juin 2016.
1942. Pierre débarque ici à la fin de l’automne, lorsque le ciel pleure d’humiliation d’avoir à coiffer un pareil pays, lorsque la terre en dégueule de honte sa boue liquide, lorsque les pierres et les arbres en gémissent de rage et d’impuissance.… Lire la suite.....
Au Lager, ce peuple qui n’avait pas « l’honneur » des guerriers mais qui possédait jusqu’au fond des tripes la dignité du juste n’était plus composé que de torches humaines. Oui, chaque corps qui s’embrasait dans un four crématoire, dans une fosse, chaque flamme d’Auschwitz éteignait une étoile dans le ciel.… Lire la suite.....