Hier ist kein warum: ici, il n’y a pas de pourquoi

Et justement, poussé par la soif, j’avise un beau glaçon sur l’appui extérieur d’une fenêtre. J’ouvre, et je n’ai pas plus tôt détaché le glaçon, qu’un grand et gros gaillard qui faisait les cent pas dehors vient à moi et me l’arrache brutalement.… Lire la suite.....

Obéissance à l’autorité: la question du conformisme (encore)

Je le répète: le monde acquiesçait au rang que les Allemands nous avaient assigné, le petit monde du camp et le grand monde du dehors qui n’élevait ses protestations héroïques que dans des cas exceptionnellement rares quand on venait nous sortir de nos demeures en pleine nuit à Vienne ou à Berlin, à Paris ou à Bruxelles.… Lire la suite.....

Le discours comme communication: nazisme et modernité

Ce qui est populaire, c’est le concret; plus un discours s’adresse aux sens, moins il s’adresse à l’intellect, plus il est populaire. Il franchit la frontière qui sépare la popularité de la démagogie ou de la séduction d’un peuple dès lors qu’il passe délibérément du soulagement de l’intellect à sa mise hors-circuit et à son engourdissement.… Lire la suite.....

Les raisons de la haine et la question du conformisme (3)

Dans un pareil monde, je le crains, les gouvernements modernes qui souhaitent commettre un meurtre collectif échoueront rarement  dans leurs efforts par incapacité à amener des « hommes ordinaires » à devenir leurs « bourreaux volontaires. »

 

Christopher R. Browning: Des hommes ordinaires, le 101ème bataillon de la police allemande et la Solution finale en Pologne.… Lire la suite.....

Les raisons de la haine et la question du conformisme

Celui qui hait un groupe humain entier croit en réalité qu’il le fait par amour – amour de la société plus large qui doit être protégée, ou par amour pour les individus de ce groupe haï, considérés comme dévoyés par le groupe lui-même.… Lire la suite.....

Quand Primo Levi nous parlait

Si c’est un homme

Vous qui vivez en toute quiétude

Bien au chaud dans vos maisons,

Vous qui trouvez le soir en rentrant

La table mise et des visages amis,

Considérez si c’est un homme

Que celui qui peine dans la boue,

Qui ne connaît pas de repos,

Qui se bat pour un quignon de pain,

Qui meurt pour un oui ou pour un non.… Lire la suite.....