« Le témoignage de la catastrophe est structurellement messianique (…) Cet hymne étrange, né d’une civilisation qui ignore tout d’elle-même parce qu’elle se voit vouée à « l’après », engendre de nouvelles oeuvres et de nouvelles poétiques, tandis que la culture de la mémoire fournit de nouveau mythes sacrificiels dans le périmètre spirituel que composent le « bourreau » et la « victime », le « traumatisme » et « l’héritage ». Cet hymne incertain appelle une nouvelle philosophie. »
Catherine Coquio, La littérature en suspens, 2015, L’Arachnéen, p. 15.