Victor Siminski: Dans la chambre à gaz, 1944, 35,5 cm x 61cm.
« Gazés au Struthof (Alsace) dans une chambre à gaz de fortune, trente femmes, puis cinquante-sept hommes, en août 1943. Les corps furent transportés à l’Institut d’anatomie de Strasbourg et placés dans des cuves de conservation afin de servir à constituer la collection de squelettes du professeur SS Hirt. Quelques-uns de ces corps étaient encore dans leurs cuves lors de la libération de l’Alsace en novembre 1944 ».
Dr Alelaïde Hauval: Médecine et crimes contre l’humanité, Actes Sud, 1991, p.84.
Le bonheur d’être un homme:
Kramer, commandant du camp du Struthof, raconta, qu’au moment du gazage des femmes, entendant leurs cris et regardant à l’intérieur de la chambre à gaz les corps morts recouverts par leurs excréments, « il ne ressentit aucune émotion pendant le déroulement de la scène parce qu’il était façonné comme ça », comme un homme, un vrai, pour ne rien ressentir…
C’est bon d’être un homme.
Bonjour,
Christophe Cognet dans son livre Éclats. Prises de vues clandestines des camps nazis, indique que le dessin de Viktor Siminski à été réalisé à Sachsenhausen et non pas au Struthof
Bonne journée