Que sont devenus les responsables nazis du ghetto de Varsovie?

Liste établie par ordre alphabétique à partir des archives de la Commission centrale d’investigation des crimes hitlériens en Pologne (Varsovie) , du Centre de documentation juive contemporaine (Paris) et de La destruction des Juifs d’Europe de Raul Hilberg.

  1. Arlt, Fritz: jugé en 1967. A vécu en République fédérale.
  2. Auerswald, Heinz: instruction de son dossier par des procureurs allemands au milieu des années soixante. N’a pas été jugé. Mort le 5 février 1970.
  3. Avril, Franz: absence de données sur son sort après la guerre.
  4. Baatz, Bernhard: arrêté sur ordre de la Cour suprême de Berlin-Ouest, s’est suicidé.
  5. Bischof, Max: non jugé. A résidé en Autriche.
  6. Böhm, Johannes: non jugé. Témoin au procès Hahn.
  7. Bollenbach, Henrich: absence de données sur son sort après la guerre.
  8. Bonifer, Adolf: absence de données sur son sort après la guerre.
  9. Brandt, Karl-Georg: non jugé, décédé.
  10. Braun: absence de données susceptibles de l’identifier.
  11. Daume, Max: jugé par le Tribunal suprême de Varsovie le 3 mars 1947. Condamné à mort.
  12. Dengel, Oskar: jugé par le tribunal de la voïvodie de Varsovie le 3 mars 1951. Condamné à quinze ans de prison.
  13. Dürrfeld, Ernst: non jugé.
  14. Fischer, Ludwig: jugé par le Tribunal suprême à Varsovie le 3 mars 1947. Condamné à mort.
  15. Fribolin, Hermann: non jugé.
  16. Galuba, Hans: absence de données sur son sort après la guerre.
  17. Gauweiler, Otto: non jugé. Témoin au procès Hahn.
  18. Grassler, Franz: a travaillé dans une maison d’édition alpine après la guerre. Retrouvé par Claude Lanzmann. Il fut l’un des témoins du film Shoah.
  19. Hagen, Wilhelm: non jugé.
  20. Hahn, Ludwig: arrêté en 1960. Condamné à douze ans de prison à Hambourg en 1973 pour des actes liés à la prison de Pawiak, à quinze ans en 1975 pour des actes contre les Juifs.
  21. Heilman: absence de données.
  22. Hoefle, Herman: arrêté à Salbourg en 1961, se suicide en 1962.
  23. Hofmann, Adam: non jugé. Témoin au procès Hahn.
  24. Höhmann, Gottlieb: non jugé, décédé.
  25. Ilg, Alfons: probablement Illgen Walter, fonctionnaire de la Gestapo, non jugé.
  26. Jesuiter, Max: non jugé.
  27. Kah, Ernst: non jugé, décédé.
  28. Kamlah, Ferdinand: absence de données.
  29. Klein, Hans: absence de données sur son sort après la guerre.
  30. Knoll, Walter: non jugé. Témoin au procès Hahn.
  31. Kratz, Otto: absence de données.
  32. Krüger, Friedrich: serait mort au combat en 1945.
  33. Kunze, Friedrich: jugé par le tribunal du district de Swidnica le 18 janvier 1948, condamné à mort et exécuté le 4 août 1949.
  34. Leist, Ludwig: jugé par le Tribunal suprême à Varsovie le 17 décembre 1946, condamné à 8 ans de prison.
  35. Lewetzow, Alfred:  absence de données sur son sort après la guerre.
  36. Makowski, Hans: absence de données.
  37. Meisinger, Josef: jugé par le Tribunal suprême à Varsovie le 3 mars 1947, condamné à mort et exécuté.
  38. Meissner: absence de données susceptibles de l’identifier.
  39. Mende, Gerhard: non jugé, décédé.
  40. Messing, Sigmund:  jugé en 1958-1959 à Braunschweig.
  41. Mohns, Otto: absence de données sur son sort après la guerre.
  42. Müller, Johannes: mort en détention en 1961, en attendant d’être jugé.
  43. Nicolauus, Kurt: non jugé. Témoin au procès Hahn.
  44. Ohlenbusch, Wilhelm: non jugé.
  45. Peemöller, Otto: absence de données sur son sort après la guerre.
  46. Palfinger, Alexander: absence de données sur son sort après la guerre.
  47. Petsch, Joachim: non jugé, décédé.
  48. Pressdorf: absence de données susceptibles de l’identifier.
  49. Probst, Hermann: absence de données sur son sort après la guerre.
  50. Raschik, Herbert: jugé par le Landgericht de Dortmund, le 5 mars 1958, acquitté.
  51. Rathje, Hans Ulrich: non jugé. Témoin au procès Hahn.
  52. Richter, Georg: absence de données susceptibles de l’identifier.
  53. Rinde: absence de données.
  54. Rodeck, Ansbert: décédé (information produite au procès Hahn).
  55. Schlosser: absence de données susceptibles de l’identifier.
  56. Schön, Waldemar: absence de données sur son sort après la guerre.
  57. Scheerer, Rudolf: condamné à deux ans et demi de travaux forcés en 1967 par la cour d’assise de Rottweil (RFA)
  58. Schrelpf, Kurt:  absence de données sur son sort après la guerre.
  59. Schubert: absence de données susceptibles de l’identifier.
  60. Stabenov, Gerhard: non jugé. Témoin au procès Hahn.
  61. Stamm, Walter:  non jugé, décédé.
  62. Stroop, Jürgen: jugé à Varsovie le 23 juillet 1951, condamné à mort, exécuté le 6 mars 1952.
  63. Steyert, Joseph: absence de données sur son sort après la guerre.
  64. Supinger, Erwin: absence de données sur son sort après la guerre.
  65. Tine: absence de données.
  66. Toebbens, Walter-Caspar: jugé à Brême le 30 juin 1949, condamné à dix ans de prison, décédé le 16 novembre 1954.
  67. Wanderof: absence de données.
  68. Wiegand, Arpad: jugé à Varsovie le 25 avril 1950, condamné à quinze ans de prison (libéré le 23 juin 1956); jugé à Hambourg en 1981, condamné à douze ans de prison.
  69. Wundheiler, Aleksander; absence de données.
  70. Werner, Paul: non jugé, décédé.
  71. Welsch, Franz: absence de données.

 

 

Publié par

Didier Durmarque

Didier Durmarque est professeur de philosophie en Normandie. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont la plupart sont des approches de la question de la Shoah. Moins que rien (2006), La Liseuse (2012) étaient des approches littéraires et romanesques de la question du néant, de l’identité et de la culture à partir de la Shoah. Philosophie de la Shoah (2014) Enseigner la Shoah: ce que la Shoah enseigne (2016) et Phénoménologie de la chambre à gaz (2018) constituent une tentative de faire de la Shoah un principe de la philosophie.

Une réflexion sur « Que sont devenus les responsables nazis du ghetto de Varsovie? »

  1. La plupart des collaborateurs non-allemands ont trouve refuge au Canada et aux USA apres la guerre. Dulles, le chef du FBI, etait un antisemite enrage. Il aurait pu participe activement a la Shoah si il en avait eu la possibilite. Quoi d’etonnant qu’on retrouve assez facilement ces vieillards ou meme le souvenir de ces defunts en Amerique du Nord, et l’explication donnee est toujours la meme: on les a utilise dans les premieres annees de la guerre froide.
    Les Allemands furent proteges juridiquement proteges en Allemagne.
    A qui s’attendre quand la totalite des autorites policieres et judiciaires allemandes etaient elle-meme des nazis?

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