BILAN METAPHYSIQUE APRES AUSCHWITZ :
LES ECRIVAINS INCANDESCENTS
Les écrivains incandescents sont ceux qui nous brûlent, ceux qui sont capables de tenir le verbe quand il a été abandonné par Dieu, lorsque la révélation de la parole gît dans le silence de Dieu, dans la forfaiture divine.
Les écrivains incandescents sont ceux qui tiennent le verbe contre son abandon, contre l’immonde et l’insupportable.
Les écrivains incandescents sont ceux qui font exister le langage, le logos, l’Être contre Dieu, au cœur de la destruction.
Les écrivains incandescents sont ceux qui font que nous ne sommes plus les mêmes, avant et après leur rencontre, leur lecture.
Les écrivains incandescents sont ceux qui transforment la cendre en lettre, parfois contre l’Être. Parce que, comme l’écrit Robert Antelme, on peut brûler les enfants sans que la nuit remue.
Se faire le porte-parole d’un bilan métaphysique après Auschwitz pour et par les écrivains incandescents : Yitzhak Katzenelson, Robert Antelme, Piotr Rawicz, Edgar Hilsenrath, Imre Kertész, Tadeusz Borowski…
Venez rencontrer les écrivains incandescents.
Samedi 17 février 2018 14h30-16h
Robert Antelme : On peut brûler les enfants sans que la nuit remue. Musée des Beaux-arts de Caen.
Samedi 17 mars 2018 14H30-16hoo.
Piotr Rawicz : La Shoah est-elle une histoire de queue ?
Musée des Beaux-arts de Caen.
Samedi 7 avril 2018 14H30-16hoo.
Yitzhak Katzenelson : Tenir le Verbe contre son abandon
Musée des Beaux-arts de Caen.
Samedi 12 mai 16h30-18h30. Tadeusz Borowski, Edgard Hilsenrath, Imre Kertész : Rester à l’intérieur de la Shoah comme question. Musée des Beaux-arts de Caen.
Poignante image que celle des enfants tués sans que la nuit remue… Et atrocement subtile l’idée de transformer la cendre contre l’être parfois.